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Mai 2024

Le Gouvernement lance une enquête pour quantifier les arrachages de vignes

Le ministère de l’Agriculture veut connaître l’ampleur et les intentions des viticulteurs prêts à réduire leur potentiel viticole, définitivement ou temporairement.

Marc Fesneau a annoncé, vendredi 17 mai 2024, le lancement d’une enquête auprès de l’ensemble des viticulteurs pour leur permettre d’indiquer « leurs intentions tant pour ce qui concerne la volumétrie des surfaces qu’ils souhaiteraient le cas échéant arracher, que les modalités d’arrachage privilégiées (temporaires ou définitives) ».

Plus précisément, il est demandé, sous réserve de la validation de ce dispositif au niveau européen :

  • quelle surface chaque viticulteur serait prêt à engager si une aide à l’arrachage temporaire de la surface en vigne pouvait être proposée à hauteur de 2500 €/ha arrachés, en échange de la non-replantation en vigne de la surface équivalente pendant 4 ans ; l’autorisation de replantation des surfaces équivalentes ne pourrait être octroyée qu’après une période de 4 ans, mais sans obligation de replanter ni sanction.
  • quelle surface chaque viticulteur serait prêt à engager si une aide à l’arrachage définitif de la surface en vigne pouvait être proposée à hauteur de 4000 €/ha arrachés, en échange de l’impossibilité d’obtenir une autorisation de replantation d’une surface équivalente.

Ce sondage est accessible via une plateforme dédiée, jusqu’au 12 juin 2024 inclus.

Les réponses à cette enquête ne seront exploitées qu’à des fins statistiques. Les réponses qui seront apportées ne constitueront pas en tant que telles une demande d’aide ni un engagement juridique du répondant à déposer une demande d’aide au moment de son lancement. Le ministère de l’Agriculture précise que « cette enquête est importante afin de calibrer au mieux le futur dispositif au regard des besoins ».

Accéder à la plateforme ICI

La filière viticole connaît une crise structurelle multifactorielle : évolution de la consommation, sur le marché domestique, comme à l’export, mais aussi un dérèglement climatique qui touche de plein fouet certains bassins viticoles.

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