MHE et FCO : la MSA accompagne les agriculteurs dans l’achat de matériels
Ce nouveau dispositif intervient alors que la France est confrontée à des crises sanitaires importantes. Selon les données du ministère de l’Agriculture le nombre de foyers de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (BTV3) a passé la barre des 7 000 foyers en trois mois. Sont touchés les départements de l’Aisne, les Ardennes, la Haute-Marne, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle, le Nord, l’Oise, l’Orne, le Pas-de-Calais, la Saône-et-Loire, la Somme, l’Aube, le Doubs, la Nièvre, la Haute-Saône, la Sarthe, l’Yonne, le Cher, l’Eure-et-Loir, le Loiret, la Mayenne, la Seine-Maritime, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, l’Eure, le Jura, l’Ain, l’Ardèche, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Loire, la Haute-Savoie, l’Essonne, le Calvados, la Vendée, le Val-d'Oise, le Tarn-et-Garonne et les Yvelines. Deux autres sérotypes du virus de la fièvre catarrhale ovine étaient déjà présents en France depuis plusieurs années : le sérotype 8 (BTV8) depuis 2015, et le sérotype 4 (BTV4) depuis novembre 2017.
La pression sanitaire sur les élevages est tendue d’autant que depuis juin dernier, plus de 2 500 foyers de la maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été recensés dans l’Hexagone, particulièrement dans les départements suivants : Haute-Garonne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Landes, Maine-et-Loire, Pyrénées-Orientales, Ariège, Dordogne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aude, Aveyron, Loire-Atlantique, Lot, Lot-et-Garonne, Hérault, Vendée, Vienne, Indre-et-Loire, Sarthe, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Creuse, Cher, Lozère, Morbihan, Ille-et-Vilaine, et Mayenne.
Ces crises se répercutent gravement sur les exploitations entrainant des difficultés économiques et sociales pour les éleveurs. Parmi les solutions d’accompagnement proposées par la MSA dans ces périodes (ajustement des charges sociales, accompagnent social…), il en est une nouvelle. En effet, la caisse sociale finance jusqu’à 3 000 € (couvrant 70 % du coût HT de l’investissement) des matériels de contention animale (bovine, ovine et caprine) pour permettre aux exploitants et à leurs salariés d’intervenir sur les animaux en toute sécurité.
Ce dispositif s’adresse aux exploitations de moins de 10 salariés affiliés à la MSA, touchées par la MHE et/ou la FCO, et qui ont investi ou souhaitent investir dans du matériel de contention. Cette aide entre dans le cadre des minimis agricoles.
Le matériel de contention éligible comprend : les cages de contentions (si parois réglables ou réducteur de cage), la tête de contention anti-pendaison, les barrières césariennes, les lèves-têtes individuels à monter sur une cage ou mobiles qui viennent devant le cornadis, les lèves-têtes collectifs, le couloir de contention mobile (si parois réglables et lève tête), les parois poussantes et « camemberts », les systèmes anti-recul, les cloches à veau ou parc de contention extérieur sur chargeur, les panels de contention.
Seuls les équipements neufs ou d’occasion achetés chez un vendeur de matériel sont acceptés sur facture ou facture d’acompte acquittée. Les reventes de matériel entre exploitants agricoles ne sont pas éligibles.